Partie 5 : Prologue - Présentation - Informations pratiques - Épilogue

Prologue

La guerre d’Emilia

Le froid hivernal s’installe dans le sud du Conflans alors que l’ost de la maison Norridge, mené par ser Wenceslas, avance sur les terres Butterwell pour réparer les multiples affronts faits à ser Maxence Sherling. Le seigneur Deddings positionne ses hommes sur la frontière, menaçant le flanc Est des forces de lord Malegar. D’autres seigneurs se préparent à la guerre : lord Selmond Lyberr mobilise ses troupes sans prendre parti pour l’instant, lord Jarek Goodbroock se positionne au nord des terres de son allié Butterwell, retardant son entrée dans le conflit.

Une délégation des maisons Vance et Vypren fait route vers la zone de conflit dans l’espoir d’apaiser les tensions. De même, lord Aeron Dunnseern, à la tête d’un important corps armé, se rend à la frontière et appelle les belligérents à entendre raison.

Ser Wenceslas ouvre les hostilités immédiatement après avoir franchi la frontière, s’emparant assez vite de quelques objectifs stratégiques importants : des gués, quelques ponts et des réserves hivernales, forçant ainsi lord Malegar à sortir défendre ses terres. Avec un art consommé le commandant des armées Norridge mène la danse, divisant les forces de son adversaire et lui infligeant une rapide série de petites défaites.

A l’arrivée des forces venues de Bel-Accueil une petite escarmouche a lieu entre un petit groupe de vassaux de Rougerive et des hommes de la maison Dunnseern. Ser Humphrey Vance, commandant les forces Vance et Vypren, les fait arrêter et présente avec son neveu des excuses au seigneur Aeron pour le débordement. Le meneur du groupe est executé et les autres aux arrêts en attendant d’être soumis à la justice de leur suzerain Vypren. Ser Humphrey fait un discours ferme comme quoi il ne tolérera aucune exaction de la part de ses hommes, soient-ils Vance ou Vypren.

Alors que le conflit dure depuis quelques semaines le seigneur Selmond Lyberr meurt assassiné. Suite à cela les maisons Lyberr et Deddings se joignent aux forces Norridge tandis que le seigneur Goodbroock se joint à lord Malegar.

La délégation des maisons Vance et Vypren se retire et fait la jonction avec le corps de chevaliers qui accompagne le seigneur Tully qui se dirige vers le conflit pour joindre sa voix à celles des seigneurs qui travaillent à maintenir la paix du roi. Les armées Dunnseern restent en retrait mais présentes, prêtes à intervenir.

Le conflit dégénère rapidement, une défaite importante force le seigneur Butterwell à se retrancher vers l’interieur de ses terres, laissant à ser Wenceslas toute latitude pour piller. Des paysans fuient les zones de bataille en rapportant les exactions de ce chien de guerre et de ses hommes. Les armées Lyberr se rabattent comme une machoire sur les arrières des troupes de lord Malegar tandis que le seigneur Edern Deddings bloque des lignes de ravitaillement à l’est.

Le seigneur Meryn Norridge, qui avait laissé le commandement de ses armées à son oncle pour se consacrer avec ser Alleras et ser Alyn à la recherche de dame Emilia Sherling, revient auprès de ses hommes et reprend le commandement. Le conflit connait alors un répit grace à un geste chevaleresque du seigneur Meryn qui laisse au seigneur Malegar le temps de faire une retraite en bonne forme et se replie lui même sur ses bases arrières, puis propose une trêve garantie par les seigneurs Tully, Vance, Vypren et Dunnseern.

Lors des pourparlers, les accusations fusent de part et d’autre. Le troisième jour des négociations, messire Roderic Vypren arrive avec dame Emilia. Une fois les retrouvailles émouvantes passées elle narre le récit de sa capture. Selon elle, des chevaliers bannerets de lord Malegar Butterwell accompagnés d’hommes de mains seraient responsables. Un émoi se crée face à ce témoignage, cependant l’interrogatoire des prisonniers de messire Roderic ne semble pas corroborer cette version. Bien sûr ils ont été engagés, cependant jamais leur commanditaire n’a donné de nom et selon eux jamais le nom de Lord Malegar ne fut prononcé. Les esprits s’échauffent, Lord Butterwell s’indigne que l’on considère le témoignage d’une bâtarde, sans doute parricide, face à la parole d’un seigneur. Le seigneur Meryn monte au créneau en déclarant qu’il n’a jamais désiré cette guerre, mais qu’il ne peut supporter qu’on l’on remette ainsi en cause l’honneur de cette dame en qui il a confiance. Il demande à régler cela par un duel sous l’oeil des Sept et jure que la maison Norrdige se pliera à la décision de ces derniers, même s’ils devaient lui prouver tort. Le fils héritier de la famille Butterwell, ser Gerold, se pose en champion de la cause de son père.

Ser Gerold et lord Meryn se rencontrent le lendemain dans un face à face brutal mais sans haine. Rapidement il apparait que ser Gerold n’a pas la compétence de son adversaire, cependant il lutte jusqu’à son dernier souffle. Sa mort arrête soudainement la guerre donnant raison à la cause de ser Maxence Sherling.

A partir de là le seigneur Edwyn Tully reprend l’affaire des mains de ses vassaux. Il fait mener une campagne sérieuse et efficace afin d’établir précisement la liste des exactions commises par chacun des belligérents. Il apparait que les agissements des armées Norridge ont été exagérées, cependant le comportement de ser Wenceslas apparait à beaucoup comme extrême et le doute plane sur ses motivations réelles. Certains, peu convaincus par le résultat du duel, murmurent que ce dernier serait le réel instigateur de cette affaire, soutenu par son frère le Grand Argentier. Le seigneur Butterwell, accablé par la mort de son fils ainé, continue également à clamer son innocence. Aucune preuve ne vient expliquer l’assassinat du seigneur Lyberr.

Lord Edwyn Tully arbitre en conséquence : les anciennes terres Sherling des Butterwell sont restituées à ser Maxence, le réel offensé. Le seigneur du Conflans le lève ensuite de sa vassalité envers la maison Norridge, l’élevant au statut de seigneur régnant sur l’ensemble des terres qui avaient été distribuées entre les maisons Norridge et Butterwell à l’issue de la Danse des Dragons. Le seigneur Meryn Norridge, rendant spontanément les provisions hivernales saisies sur les terres de son adversaire, se voit confier par le seigneur Tully le soin de juger son oncle Wenceslas et les soldats ayant commis des crimes de guerre. Lord Tully remercie publiquement les seigneur Vance, Vypren et Dunnseern, louant leur sagesse dans ce conflit. Il félicite aussi le seigneur Meryn Norridge pour avoir su intervenir dans le sens que lui dictait son honneur et son devoir de chevalier envers le peuple.

Enfin lord Edwyn prend un tribu au seigneur Butterwell pour avoir provoqué le conflit et aux autres vassaux belligérents du Conflans pour s’être entêtés dans une guerre dangereuse au début de l’hiver qui aurait pu provoquer une famine et qui a menacé la paix du roi, et le reverse à la population victime de la guerre

Guerres sur Essos

Alors que l’hiver s’installe sur Westeros, l’ouest d’Essos s’embrase d’une guerre entre Tyrosh et les cités de Lys et Myr. Le conflit se déroule à l’avantage des deux alliées lorsque la guerre prend un tournant avec la prise de position de Volantis. Le triarque Donyphos Onoryen, époux de Merlinda, la fille aînée de l’archonte de Tyrosh, mène une importante flotte volantine pour secourir son beau-père.

Accueilli en sauveur à Tyrosh, Donyphos ne perd pas de temps pour montrer son vrai visage et s’empare de l’Elysion, le palais royal de Tyrosh. L’Archonte Myrmelo se voit contraint d’abdiquer en faveur de sa fille Merlinda et Donyphos règne maintenant en tant que consort. Le prince Armelio est parvenu à fuir la ville. La guerre reprend alors de plus belle avec les cités de Lys et de Myr. Ellara, la seconde fille de l’archonte déchu, a juré de reprendre le trône de son père, confortée dans ses ambitions par son mari, l’archonte Benerio de Lys.

Enquête sur la mort de l’ambassadeur dornien

L'enquête sur la mort de l'ambassadeur dornien est menée à son terme par ser Herold Royce. De nombreux nobles mineurs sont interrogés à travers le royaume et la piste mène jusqu’aux marches dorniennes. Une petite coalition de chevaliers bannerêts des Terres de l’Orage et du Bief est à l’origine de ce complot. Après interrogatoire et tortures, il ressort que cette cabale a été encouragée et financée par les cités de Lys et de Myr dans une volonté d’empêcher toute intervention de la couronne dans la guerre faisant rage de l’autre côté du détroit.

Plusieurs exécutions ont lieu et peu de chevaliers se voient proposer la possibilité d’aller au mur.

Ser Alyn Velaryon, représentant de la couronne à Dorne arrive à apaiser les tensions qui avaient atteint leur paroxysme à la mort du seigneur ambassadeur Dyle Fowler.

Enquête sur la mort de ser Raymond Arryn

Peu après la guerre entre vassaux du Conflans, Lord Tully a mené un raid punitif sur les clans des montagnes, accusés d’avoir massacré Ser Raymond Arryn, le benjamin de Lord Arryn, quelques lunes avant le conseil d’Harrenhal. Lord Edwyn avait passé plusieurs lunes à la frontière avec le Val afin d’en apprendre plus sur les circonstances enoutrant la mort du jeune faucon. Plusieurs dizaines de sauvages sont empalés afin de rappeler à cette peuplade barbare et primitive que la justice attend les ennemis des andals.

Port-réal

Quelques lunes après les évènements d’Harrenhal, une petite délégation de seigneurs mineurs menés par Lord Robert Royce du Val viennent pétitionner la couronne, affirmant que le roi est mal conseillé par son entourage et demandant un renouvellement partiel du conseil restreint. Malgré l’évasivité de Lord Royce, son entourage ne manque pas d’affirmer qu’un renouveau générationnel au sein du conseil serait du meilleur goût. Les pétitionnaires sont reçus par le prince Viserys mais leurs demandes ne sont pas pas suivies d’actions.

Alors que l’hiver s’installe sur Westeros, la cour s’inquiête de la santé du roi que l’on sait fragile et des rumeurs courrent sur le ballet incessant des mestres. Plusieurs membres de la cour, dont le grand argentier Stefford, souffrent d’une grippe violente que le savoir du grand mestre Alekyn finit par endiguer. Le peuple est soulagé de savoir que ses dirigeants ont été épargnés.

Mort de Cyrian Dunnseern

Messire Cyrian Dunnseern, conseiller de Lord Garth Tyrell, est l’une des nombreuses victimes de l’hiver qui sévit à travers le royaume. Il est enterré avec les honneurs à Blancastel en présence de Lord Tyrell et des puissants du Bief.