Acte de jugement du procès de sa Sainteté Usser

Nous, Sainteté Aerion de Peyredragon, Sainteté Gerold de Herpivoie, Saintetée Ysella de Sombreval, Septon Argilac, Septa Hanna, Septa Morgena, présidés par sa Sainteté Lucérian de Port-Réal, mandé par l’Oeil du Père représenté par Septon Jaime, et nous, Maître des Lois Lord Janos Grafton, représentant de son altesse Daeron Targaryen de Port-Réal, souverain de Westeros et des Sept Couronnes, Roi des Andals, des Rhoynars et des Premiers Hommes, avons déclaré faire enquête contre l’homme nommé Usser, bénéficiant du titre de Sainteté selon la Foi, conformément aux faits suivants :

  • Premièrement, il est patent que le susnommé Usser a monnayé contre de fortes sommes d’argents les offices qui lui étaient naturellement imposés en tant que dépositaire de la Foi des Sept ;
  • qu’il a détourné les dragons du culte de leur destinations naturelles que sont l’entretien des lieux de culte et des serviteurs de la Foi, ainsi que la charité aux nécessiteux, pour s’enrichir personnellement hors de toute commune mesure ;
  • qu’il a proféré de nombreuses paroles hérétiques ;
  • que, abusant de l’autorité que lui conférait sa robe, il a présenté les susdites paroles hérétiques comme étant conformes à l’orthodoxie de la Foi des Sept ;
  • qu’il a adoré le faux dieu Rh’llor ;
  • qu’il a fréquenté, dans le culte du susdit faux dieu, des gens malhonnêtes faisant commerce d’hommes et de femmes asservies à destination de maisons de mauvaises moeurs ;
  • qu’à l’occasion du culte du susdit faux dieu, il s’est livré à la débauche et à la sodomie ;
  • qu’à l’occasion du culte du susdit faux dieu, il s’est livré à des pratiques bestiales ;
  • que dans l’enceinte du septuaire sacré dont il avait la charge, il a demandé à une soeur de la Miséricorde de s’adonner avec lui à des pratiques contre-nature et contre les voeux qu’ils avaient tous deux prêtés aux Sept ;
  • que dans l’enceinte du susdit septuaire, il a uriné sur la statue du Père ;
  • que dans l’enceinte du susdit septuaire, il a déféqué sur la Statue de l’Aïeule ;
  • que dans l’enceinte du susdit septuaire, il a fait installer à côté de la statue du Père une autre statue, plus grande, toute faite de marbre, à sa propre effigie ;
  • que dans l’enceinte du susdit septuaire, il a vénéré un chat ;
  • qu’il s’est parjuré à de nombreuses reprises, alors même qu’il avait juré devant la statue du Père en présence de plusieurs officiers de la Foi et du Roi ;
  • qu’il a comploté contre les intérêts du royaumes, la personne du Roi et de ses serviteurs.

Tous les susdits faits s’étant révélés conformes après enquête, nous, Sainteté Aerion de Peyredragon, Sainteté Gerold de Herpivoie, Saintetée Ysella de Sombreval, Septon Argilac, Septa Hanna, Septa Morgena, présidés par sa Sainteté Lucérian de Port-Réal, mandé par l’Oeil du Père représenté par Septon Jaime, et nous, Maître des Lois Lord Janos Grafton, représentant de son altesse Daeron Targaryen de Port-Réal, souverain de Westeros et des Sept Couronnes, Roi des Andals, des Rhoynars et des Premiers Hommes, déclarons coupable l’homme nommé Usser, bénéficiant du titre de Sainteté selon la Foi, de tous les faits qui lui étaient reprochés et le condamnons en conséquence à :

  • être dégradé de tous les titres, charges et honneurs qui avaient pu lui être anciennement accordés ;
  • être retranché de la communauté des croyants de la Foi des Sept par une excommunication complète à effet immédiat ;
  • se voir confisquer l’intégralité de ses biens, meubles et immeubles, acquis par héritage, donation ou usufruit ;
  • avoir la langue tranchée, afin que le condamné ne puisse plus dévoyer les saintes paroles des Sept et corrompre les esprits innocents ;
  • avoir les yeux crevés, afin que le condamné ait tout loisir de contempler l’intérieur de son âme ;
  • être exilé du royaume, afin que le condamné soit éloigné du lieu de ses péchés et qu’il ne souille plus de sa présence les terres des Sept ;
  • nous commandons que tous les actes décrétés par le condamné soient déclarés comme nuls ;
  • nous commandons que le nom du condamné soit effacé de toutes les archives de la Foi et que les représentations qu’il avait fait faire de sa personne soient réduites à la poussière.

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