Prologue - La guerre de Dorne

Les revers de fortune

Plusieurs mois après le début des affrontements, l’avancée des armées commença à ralentir. Sur une courte période, une succession de défaite et d’événements durs vinrent ébranler le moral des forces royales qui jusque là avaient suivi le roi sans le moindre doute, captivées par son tempérament et son aura.

Malgré toutes ses tentatives le seigneur Tyrell ne réussi à prendre rapidement la forteresse cadette de la maison Dayne ; ni les machines de guerre ni les assauts brutes de firent ployer l’antique muraille barant le formidable Col de l’Hermitage. Les semaines s’écoulèrent sans que les forces du Bief ne puissent avancer ; seule une petite partie de l’armée fut détachée pour aller en soutien à l’ost royal.

Au sud les forces Lannister et Stark entrèrent dans une opposition larvée contre la flotte de Dorne et les défenseurs des maisons de la pointe orientale de la Péninsule. Seuls des petits raids et des escarmouches de part et d’autres ponctuèrent l’occupation des terres Ladybright et Uller.

Au nord les armées du roi furent les plus exposés à la violence des combats. Le principal corps des forces ennemies engagea l’ost royal avec un acharnement à nul autre pareil. A la Gorge aux Vautours une première défaite réussit à diviser les forces des royaumes, à les repousser et fit un grand nombre de victimes notamment parmi la fine fleur de la chevalerie andale.

Quelques jours plus tard, au Col de l’Espérance, une deuxième défaite secoua les armées royales. Encore une fois cette bataille eut un coût humain très élévé, tant parmi les noblesse que parmi les soldats. Avec ce second assaut et les manoeuvres utilisées il devint évident que l’objectif de Dorne était la mort du roi ; seule l’intervention des chevaliers dragons permit ce jour là une retraite ordonnée, sauvant ainsi la vie de leur souverain au prix de presque la moitié de l’ordre. Vers la fin de la bataille eut lieu le Duel des deux Meryn, un affrontement spectaculaire entre le seigneur de la maison Norridge qui se battait aux côté de ses anciens compagnons d’armes et le chevalier Santagar qui menait le fer de lance de l’assaut. Victorieux, lord Norridge réussi à rejoindre les troupes qui battaient en retraite.

Un troisième affrontement eu lieu peu après à Rocroux où les forces de Dorne avait réussi à acculer le corps isolé de l’armée principale par la bataille de la Gorge aux Vautours. Une troisième défaite fut évité de justesse grace à l’arrivé in-extremis du roi et de ses hommes qui, dans sa détermination, avait refusé de fuir l’affrontement malgré les deux premiers échecs. Grace à cela et à l’absence d’un réel avantage tactique l’ost de Dorne fut contraint de se replier. Cette bataille vit l’apogée de la gloire au combat de la maison Dunnseern grace au talent militaire de lord Aeron et aux capacités martiales de ser Karyl.