Suite à l’abdication du seigneur Harwyn Orme en faveur de son cousin ser William, la guerre entre les maisons Carmont et Orme se poursuit. La maison de l’ouest qui dominait déjà la guerre avec ses armées commence le siège de Mornier, cependant l’approche de deux osts ennemis, Wythers et Durwell, force le commandement Carmont à battre en retraite. Ce repli stratégique est rapidement suivi d’une série de manoeuvres bien ficelées qui permettent aux forces Carmont de maintenir ses adversaires divisés et de continuer à affirmer sa position de vainqueur.
Lorsque le roi Aegon III meurt, une paix est signée grace à la médiation effectuée par la maison Crane.
Après de longues semaines de trève et des tentatives vaines de parlementer, les hostilités reprennent entre la maison Brax et la maison Corkwell. Les deux maisons belligérentes ayant profité du répit pour se préparer et contourner les difficultés qui les avaient entravées lors de la première phase de la guerre, le conflit est cette fois plus ouvert et plus frontal.
Les deux armées ennemies se connaissent et essaient de jouer sur leurs forces respectives. La maison Corkwell réussi assez vite à entrer sur les terres sud de la maison Brax, prenant après un siège extrèmement rapide l’ancienne forteresse de la maison Drox. Ne se laissant pas attirer sur un terrain qui leur serait défavorable, les forces Brax se déplacent vers la mine de sel de leur adversaire, le forçant ainsi à venir les rencontrer à terrain découvert, là où la cavalerie pourra être utilisée aux meilleures de ses capacités.
Cette bataille aurait pu marquer un tournant dans la guerre si la mort du roi Aegon III n’avait pas contraint les belligérents à cesser immédiatement le conflit pour suivre la volonté royale. Une trève inconditionnelle est signée.
Suite à l’assassinat du seigneur Viserys Vance et de messire Orwald Vypren à Pierremoûtier, les forces Vypren se retirent du Bief pour aller enterrer leurs morts. Touchée au plus profond d’elle par ce double assassinat, la maison Vypren accuse une influence extérieure, probablement dornienne et Brax, visant à attiser le conflit. Lord Alaric fait savoir qu’il considère la guerre finie : sa maison était entrée dans le conflit pour soutenir son allié Durwell contre ses ennemis qui depuis ont signé un traîté de paix. Cependant les maisons Norridge et Dunnseern ne semblent pas l’entendre ainsi, mettant la mort de lord Viserys sur le compte de la maison Vypren ; leurs armées reprennent aussitôt la route, sur les talons de leur adversaire.
Malgré la paix fragile le seigneur Martyn Durwell reste ferme et refuse de laisser passer ses anciens ennemis en route contre son allié, forçant les troupes Dunnseern et Norridge à passer par les terres de la maison Vance de Bel-Accueil pour atteindre celles de la maison Vypren. Le territoire de feu lord Viserys se transforme rapidement en un immense champ de bataille ; les vassaux de Bel-Accueil, divisés entre ceux loyaux à l’alliance Vance-Vypren et ceux désireux de se libérer de l’influence de Rougerives, prennent parti de part et d’autres du conflit. Malgré une tentative d’intervention de la maison Wayn pour stabiliser ces terres, le conflit s’étend rapidement.
A la mort du roi, le seigneur Aeron Dunnseern et ser Wenceslas Norridge ont reussi à repousser les troupes Vypren jusqu’à leurs frontières originelles. Des négociations de paix sont ouvertes, cependant un autre événement tragique secoue les maisons Vance et Vypren : Lady Alyne Vance est retrouvée assassinée.
Suite à l’échec des négociations, ser Marq Tully se rend sur les terres Vance et impose au nom de son père et au nom du roi une trève inconditionnelle. Il déclare les terres Vance comme étant sous sa juridiction directe jusqu’à la majorité des enfants de feu lord Vyseris Vance.