Même si c'était l'enjeu majeur du déplacement royal, on ne s'est inquiété à la capitale que tardivement de la succession des anciennes terres Corkwell. Lord Tytos Lannister s'exprime sur le sujet en indiquant sobrement les décisions qu’il a pris. Les terres ayant historiquement appartenues à la maison Yew il y a de cela plus de quatre siècles lui sont restituées, leur mine de sel rouverte et la maison Yew est élevée au rang de noblesse seigneuriale. Les terres avoisinantes à Fort Salt sont attribuées à ser Hoster et son épouse Nora qui sont élevés au rang de noblesse seigneuriale, devenant la maison Brax de Fort Salt. Est adjoint à leurs terres le fief de la maison Saltburn, sur lequel se trouve l’ancienne mine de sel de la maison Corkwell, actuellement sous la vassalité du père de ser Hoster, lord Dracen Brax de Corval.
Quelques nobles de l’Ouest s’inquiètent de la montée en puissance de la famille Brax. Malgré une division sur les cartes entre les deux branches de la famille à la Licorne, lord Dracen et son fils entretiennent des liens trop fort et les deux maisons représentent ensemble une puissance qui ne pâlit que devant les plus anciennes et les plus riches maisons de la régions, Reyne, Westerling et Tarbeck. Face à de telles remarques lord Lannister ne répond que par un dédain dignifié, l’honneur et la loyauté de la maison Brax étant suffisants comme garanties.
La présence à Fort Salt de dame Lilyanna Corkwell, malgré une certaine pudeur, n’est pas passée inaperçue. Bravant l’exil auquel elle est soumise, elle était venu plaider auprès du seigneur Tytos Lannister pour son retour sur Westeros, ainsi que celui de son fils, arguant qu’elle n’était que la victime des machinations de son infâme époux. Interrogé au sujet de cette plaidoirie audacieuse, le maître des lois s’abstient de tout commentaire, rappelant juste que tant qu’elle n’aurait pas été entendue au sujet de son témoignage concernant Sa Sainteté Aerion, elle serait considérée comme coupable de parjure en plus d’avoir rompu son exil.
Un dernier événement concernant les Terres de l’Ouest a captivé la cour : l’abdication de l’ostentatoire et prodigue seigneur Harrold Westerling, que l’on sait aimer le pouvoir. Cette décision surprend, mais trouve des explications lorsque l’on apprend que l’homme était acculé par l’austère justice étriquée et moralisatrice des Terres de l’Ouest et que sa dernière barrière, la protection de Sa Sainteté Mercei, venait de voler en éclat suite à sa démence subite. Plus d’un courtisan dit regretter le retrait de la vie publique d’un homme qui savait vivre.