Bien que notre jeu s’appuie sur un contexte riche étoffé par 3 ans de jeu continu, la grande majorité des personnages présents seront des personnages ponctuels, écrits spécifiquement pour la partie. Ce jeu repose sur des intrigues propres, en marge de la chronique, même si elles sont en articulation avec elle. De même, bien qu’il n’y aura pas de suite à proprement parler à cette partie, elle aura des conséquences sur l’histoire globale.
La partie repose sur des personnages, des intrigues détaillées avec un fort accent sur la création de scènes intenses majoritairement verbales. Il y aura toutefois une composante plus orientée action, avec pour certains rôles la présence d’instances dédiées en extérieur.
Notre GN comptera plus de 150 participants, il n'y aura donc pas cette ambiance intime de salon et le développement des émotions et liens des personnages ne sera pas le coeur de notre histoire. Cependant, nous avons ce souhait de rendre une oeuvre romancée vivante. A savoir également que la plupart des personnages sont protagonistes d’une intrigue émotionnelle, familiale, sentimentale et/ou morale.
Nous ne nous posons pas en pionniers de l’expérimentation ludique ou de l’expérience sociale. Il y aura néanmoins des ateliers préparatoires pour appuyer certaines facettes du jeu afin d'enrichir l’expérience joueur et l’immersion, ainsi que quelques méta-techniques. A savoir également que le jeu se déroule durant une occupation militaire, un contexte social loin d’être anodin qui transpirera dans chaque aspect du jeu.
Ce GN se jouera du vendredi après-midi jusqu’à la nuit du samedi au dimanche. Cela donne le temps d’installer les ambiances, pour mettre en scène aussi bien le quotidien de la Dorne occupée que le caractère exceptionnel de la fête.
Avoir une centaine de rôles nous permet d’explorer un spectre large, avec de nombreux statuts et rangs différents présents sur le jeu et des contrastes à tous les niveaux, développés dans la durée.
Que l’on soit une femme ou un roturier, les opportunités d’actions sont immenses et ne sont pas sclérosées par le pouvoir noble et masculin. Les contraintes des codes de l’univers seront bien jouées, mais nous les voyons comme des éléments sur lesquels composer et non un carcan bloquant et restrictif.
Nous souhaitons mettre en scène les différences culturelles entre Dorne et les Royaumes, en s’appuyant sur un univers fouillé et cohérent.
Nous cherchons à insuffler dans ce jeu les éléments du cycle du Trône de Fer :